Assurance-Vie > Rédigé le 11 septembre 1997
Gérard Athias :
Jusqu'où peut-on augmenter la fiscalité de l'assurance-vie?

Gérard Athias, président de l'Afer (Association française pour l'épargne et la retraite).

«Il y a sûrement une motivation fiscale chez les souscripteurs d'assurance-vie, mais la hausse de la CSG est une mesure qui ne vise pas spécifiquement à pénaliser l'assurance-vie puisqu'elle toucherait tous les revenus et tous les placements. Si la CSG augmente de 3% ou 4% l'an prochain, l'assurance-vie subira une imposition des revenus et des plus-values de 6,9% à 7,9%, ce qui commence à être sensible. Il est malheureux que cette augmentation de la pression fiscale intervienne au moment où les rendements diminuent mais tant que l'assurance-vie offrira un rendement net de 3% de plus que l'inflation, elle restera intéressante. Enfin on ne peut pas massacrer l'assurance-vie et n'apporter aucune solution pour la retraite. Quel que soit le produit, il faut un régime fiscal approprié pour inciter les Français à investir à long terme. A ce titre, il ne faut pas abandonner le placement que les Français avaient choisi spontanément comme une formule d'épargne pour la retraite.»

Gilles Pouzin
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