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Pascal Duval, associé de la société de consultants Franck Russel à Paris
"Il y a des différences importantes entre la rentabilité d'un placement et celle obtenue par ses propriétaires. Par exemple, la performance d'une sicav ne tient pas compte de la date ni du montant des souscriptions effectuées par les épargnants. Du coup, une sicav peut très bien progresser sans qu'un souscripteur en retire aucun profit, s'il a effectué ses versements au mauvais moment. Prenons le cas d'un épargnant qui place 5 000 francs sur une sicav le 1er janvier. Le 30 juin, sa sicav a grimpé de 60% et l'investissement de cet épargnant vaut 8 000 francs. Il réinvesti 5 000 francs et se retrouve avec 13 000 francs dans la sicav. Entre le 1er juillet et le 31 décembre, cette dernière reperd 23%. Les 13 000 francs redescendent donc à 10 000 francs. Les profits de notre épargnant sont anéantis par ses pertes du second semestre alors que sa sicav a bel et bien gagné 23% sur l'ensemble de l'année."